AIDE AU DÉVELOPPEMENT : LA RSE POUR FIL CONDUCTEUR

FORTE BAISSE DE LA PRÉSENCE DES ACTEURS ÉCONOMIQUES FRANÇAIS, EUROPÉENS ET DES ENTREPRISES DES PAYS BÉNÉFICIAIRES SUR LES MARCHÉS PUBLICS DE L’AIDE AU DÉVELOPPEMENT ; LE SYNDICAT ITEA SE MOBILISE.

Un constat impitoyable : les grands équipementiers du secteur de l’eau ont connu une baisse massive sur les projets dans les pays africains sur financement français (qui proviennent en majorité de l’Agence Française de Développement) depuis 2010. La baisse est de 80% pour la filière de l’eau. Ce constat est partagé par les grandes entreprises de Travaux Publics françaises et européennes qui ne sont plus en mesure d’être compétitives.

Face à cette réalité, le syndicat ITEA (les Industriels du Transport de l’Eau et l’Assainissement) partage ses positions et propose des solutions avec deux priorités dans un communiqué :

1. INTÉGRATION SYSTÉMATIQUE POUR LES PRÊTS DE L’AIDE PUBLIQUE FRANÇAISE AU DÉVELOPPEMENT

Ces critères doivent notamment intégrer :

  • Le respect des droits de l’homme et l’interdiction du travail forcé
  • Le respect des droits du travail et des droits syndicaux
  • La lutte contre la corruption
  • Le respect du bien-être et de la sécurité au travail
  • Le respect de l’environnement
  • La pérennité et la durabilité des investissements

2. EXIGER L’ORIGINE EUROPE POUR LES DONS FINANCÉS PAR LA FRANCE

Les dons en provenance de la France peuvent bénéficier de restrictions d’origines européennes
comme le font d’ailleurs la plupart des grands pays de l’OCDE (Organisation de Coopération et de Développement Économiques).
Il est urgent d’exiger que la France comme les autres pays européens dans le cadre de dons intègre
la restriction d’origine européenne comme le permettent les règles européennes et de l’OCDE.

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